vendredi 11 avril 2025

Déclaration de dénonciation et d’appel à la justice CEPRODHEC CONGO – Centre de Promotion des Droits Humains, de l’Éthique et de la Citoyenneté


 Nous, CEPRODHEC CONGO, organisation non gouvernementale de défense des droits humains, nous élevons avec indignation contre les traitements injustes et arbitraires infligés aux agents recrutés et mécanisés en 2024 par la Fonction publique, à la suite du concours méritocratique organisé par l’École nationale d’administration (ENA), au profit du Secrétariat général des Personnes vivant avec handicap et autres personnes vulnérables (PVH-APV).

Alors que ces agents remplissent toutes les conditions légales pour intégrer leur poste, nous déplorons que plusieurs d’entre eux soient victimes de blocages administratifs injustifiés. Certains attendent depuis plus de six mois sans lettre de notification ni commission d’affectation, tandis que d’autres sont verbalement écartés sans motif légal, dans un mépris total des principes fondamentaux de l’État de droit.

Nous condamnons avec force l’initiation de procédures disciplinaires illégales à leur encontre, sans respect des droits des travailleurs, ni observance des textes régissant le statut du personnel de carrière des services publics en République Démocratique du Congo. Ce traitement discriminatoire, à connotation manifestement politique, constitue une atteinte grave à la dignité, à la justice et à l’équité administrative.

Nous rappelons aux autorités concernées que ces agents ont été sélectionnés dans un processus fondé sur la transparence et la compétence. Ils méritent non seulement d’être pris en charge, mais aussi d’exercer leur mission dans un climat de respect, de dignité et de sécurité juridique.

Par conséquent, CEPRODHEC CONGO exige :

1. La levée immédiate des blocages administratifs visant ces agents ;

2. La délivrance sans délai de leurs lettres de notification et commissions d’affectation ;

3. La cessation de toute procédure disciplinaire illégale ;

4. L’ouverture d’une enquête indépendante pour établir les responsabilités de cette injustice ;

5. L’implication urgente du Vice-Premier ministre en charge de la Fonction publique pour faire respecter sa propre décision déjà signée.

En tant que défenseurs des droits humains, nous restons mobilisés pour accompagner ces compatriotes dans leur quête de justice. Le silence face à l’injustice est une complicité. La dignité du service public commence par le respect de ses agents.

Fait à Kinshasa, le 10/04/2025

Pour CEPRODHEC COCONGO

Vans Dolf RENZO


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