vendredi 18 août 2017

COMMUNIQUE DE PRESSE N°20170713/CODHO FRANCE

 
RD CONGO (Afrique centrale) : CODHO France dénonce les assassinats impunis des défenseurs des droits humains Tsongo Sikuliwako et Michel Kasereka Tengeneza à Kirumba, et Alphonse Luanda Kalyamba à Beni en province du Nord-Kivu
--------------------------------------------------------------------  01. Paris, France, le 13 juillet 2017 – l’association Comité des Observateurs des Droits de l’Homme France (CODHO France) dénonce fermément les assassinats impunis des défenseurs des droits de l’homme Tsongo Sikuliwako et Michel Kasereka Tengeneza à Kirumba, Luanda Kalyamba Alphonse dans la ville de Beni, respectivement le 6 juillet 2017, le 14 décembre 2016 et le 12  juin 2017, respectivement dans la localité de Kirumba, territoire de Lubero (pour les deux premiers) et dans la ville de Beni (pour le dernier) en province du Nord-Kivu au Congo (RDC). 
02.     Selon les sources de CODHO France, la victime Tsongo était membre-fondateur de l’association locale dénommée Cercle internationale pour la défense des droits de l’homme, la paix et l’environnement (CIDHOPE). Cet assassinat de Tsongo Sikuliwako est attribué à certains éléments de l’Auditorat (parquet militaire) de Kirumba qui étaient en contentieux avec la victime. Quelques jours avant sa mort, la victime a intervenu en faveur d’un habitant de la localité, victime d’extorsion de quatre chèvres, de la part les militaires de l’auditorat (parquet militaire).
03.     Les sources locales de CODHO France signalent que l’auteur présumé est bien identifié par les organisations de la société civile locale à Kirumba, et il circule sans aucune inquiétude. Contactées, le responsable de l’Autorat de Kirumba n’a pas voulu répondre aux questions de CODHO France.
04.     En plus, CODHO France dénonce deux autres assassinats des défenseurs des droits de l’homme dans la localité et la région. Il s’agit respectivement de Michel Kasereka Tenganeza à Kirumba et Alphonse Luanda Kalyamba à Beni.

05.     Le défenseur des droits de l’homme Michel Kasereka Tengeneza a été aussi assassiné mercredi 14 décembre 2016 dans la même localité de Kirumba par des présumés militaires de l’armée rérmée régulière. Il n’y a jamais eu d’enquête malgré les appels pressants des organisations de défense des droits de l’homme. Âgé de 37 ans, Michel Kasereka Tengeneza a été tué à son habitation alors qu’il raccompagnait un visiteur à la porte. Deux hommes militaires sont entrés dans l’habitation et lui ont tiré une balle dans la tête avant de quitter ce lieu. Il était 19 heures quand le drame s’est produit. CODHO France signale que pendant plus de 10 ans Michel Kasereka était président honoraire de la société civile à Kirumba. Avant sa mort, il travaillait pour le compte du Conseil régional des ONG de développement (CRONGD). Aucune enquête n’a été diligentée par les autorités malgré les multiples appels adressés aux autorités congolaises par les organisations des drots de l’homme.

06.     Et puis, le Défenseur des droits de l’homme Luanda Kalyamba Alphonse a été assassiné le 12 juin 2017 par des présumés militaires de l’armée nationale dans la ville de Beni, la même province congolaise du Nord-Kivu. Alphonse Luanda Kalyamba était depuis 1991 le Directeur Général de l’association dénommée Centre d’Encadrement d’Enfants Rescapés non Accompagnés et Orphelins (CERAO) basé à Beni en province du Nord-Kivu au Congo (RDC). Luanda Alphonse a été assassiné à près de 300 mètres de la prison de Beni. La victime était interpellé avant d’être placé en détention depuis le 26 février 2017 par l’Auditorat (ou parquet militaire) à Beni, dans le cadre du procès contre une dame prénommée Sarah poursuivie pour participation présumée aux actes criminels commis par des présumés rébelles ADF (Forces démocratiques Alliés) ougandais sur le territoire congolais (RDC). Ces présumés ADF sont responsables des massacres des civils à Beni et ses environs dans la province congolaise du Nord-Kivu. Dans le  boxe des accusés dans ce procès figurent plusieurs congolais (RDC), rwandais, ougandais et d’autres étrangers poursuivis ; civiles et militaires poursuivis, notamment pour participation présumée aux actes criminels de ces rébelles ADF. 

07.     En Claire, la dame Sarah, ancienne bénévole de CERAO (dont le contrat avait pris fin en 2011) qui a été interpellée par les forces de sécurité du Congo (RDC) dans une partie du territoire sous contrôle des présumes rébelles ADF a été interpélée et placée en détention à Beni par le parquet militaire (l’Auditorat) à Beni. L’instruction judiciaire était encours alors que dans la nuit de samedi à dimanche 11 juin 2017 la prison de Beni a été attaquée par des rebelles ADF présumés avant de libérer près 900 détenus dont Luanda Kalyamba Alphonse, y compris les présumés rébelles ADF en détention. 
                                              
08.     Dans la soirée de Lundi 12 juin, Luanda Kalyamba a décidé de se rendre auprès des autorités judiciaires de Beni, car, estimant qu’il ne se reprochait de rien par rapport au procès. Pour ce faire, Luanda est entré en contact téléphonique avec un agent de l’Auditorat qui l’a malheureusement encouragé à aller directement à la prison, alors que la zone était déjà quadriée par une opération militaire chargée de recupérer les détenues en caval. Sur le chemin vers la prison, Luanda Kalyamba a rencontré des militaries de l’armée régulières qui l’ont interpellé, puis l’ont étranglé avant d’abandonner son corps sans vie sur place. Malgré les appels des Organisations des droits de l’homme aucune enquête n’a été organisée par les autorités judiciaires pour élucider cet assassinat. 
09.     Contacté, le président de CODHO France a déclaré ce qui suit : « Nous sommes très attristés par la fréquence inquiétante des assassinats des défenseurs des droits de l’homme au Congo (RDC) et leur impunité. Le Congo est partie à plusieurs instruments juridiques régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’homme mais il est dévéloppé pratiquement une politique quasi officielle d’impunité d’actes de persécution des défenseurs des droits de l’homme et des oppossants poliques, notamment des assassinats ou exécutions sommaires et extrajudiciaires, des actes de torture et des condamnations politiques, des disparitions forcées, d’exils forcés, etc. Les autorités actuelles du Congo et les auteurs présumés de ces actes doivent savoir que ces crimes ne resteront pas indéfiniments impunis : si pas au Congo, il sera possible devant des juridictions spéciales dans des pays étrangers, au niveau régional et international.»

10.     Au regard de tout ce qui précède, et vu la gravité des faits, CODHO France  demande instamment au Président de la République Joseph Kabila et à toutes les autres autorités congolaises compétentes de :

a)        Garantir en toutes circonstances la sécurité, l’intégrité physique et psychologique de  tous les défenseurs des droits humains à Kirumba, dans la région de Beni, dans la province du Nord-Kivu, ainsi que de l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme au Congo (RDC) ; 

b)        Mettre un terme les assassinats à toute forme de harcèlement, et la détention arbitraire à l’encontre des défenseurs des droits humains à Kirumba et dans la région de Beni, ainsi que les assassinats, les harcèlements à l’encontre de l’ensemble des défenseurs des droits de l’Homme au Congo (RDC), afin qu’ils puissent exercer leurs activités de  défense des droits de l’Homme en toute liberté et sans entrave ;

c)         Mener sans délai des enquêtes exhaustives, indépendantes, effectives, rigoureuses, impartiales et transparentes quant aux assassinats des défenseurs des droits humains Tsongo Sikuliwako et Michel Kasereka Tengeneza à Kirumba et Luanda Kalyamba à Beni, afin d’identifier les responsables présumés, de les traduire devant un tribunal indépendant respectif, compétent et impartial, conformément aux instruments internationaux et réligieux de protection des droits de l’Homme, et d’appliquer les sanctions pénales, civiles et/ou administratives prévue par la loi ;

d)        Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme librement ratifiés par le Congo (RDC). 
 
                                                Fait à Paris, le 13/07/2017. 
Pour tout contact en français :
Bureau CODHO France /M. Anelia Kanisa A.
Email : codho.france@gmail.com
Tél. : +33 7 54 15 39 55

mercredi 25 janvier 2017

L’honorable députée Henriette WAMU ATAMINA : invite les jeunes à s’enrôler massivement pour leur permettre de bien se positionner aux élections futures


L’honorable députée Henriette WAMU ATAMINA : invite les jeunes à s’enrôler massivement pour leur permettre de bien se positionner aux élections futures

Les élections jouent un rôle très importants dans un pays démocratique, elles garanties  à tous les citoyens  le droit de participation politique à la Direction des opprimées publiques, elles légitiment le pouvoir politique, détiennent les élus du peuple. ces phrases d'encouragement de l’honorable députée Henriette WAMU ATAMINA, Invitée à la conférence "sur le rôle des élections dans un pays démocratique et son impact sur la vie des jeunes" organisée par l’ONGDH CEPRODHEC-CONGO en collaboration avec le RESEAU DE DEFENSE DES DROITS HUMAINS DU GABON REDDHG en sigle, tenue en la salle de conférence OTOMO de Libreville, l’honorable députée Henriette WAMU ATAMINA à démontrée aux participants l’impact de l’enrôlement des jeunes pour participer à la prise des décisions.

Prenant la parole Monsieur Guillaume MUZAMBAKANI, représentant de CEPRODHEC-CONGO, avait encouragé et loué l’intervention de l’honorable Henriette WAMU ATAMINA ainsi que ses efforts combien louables pour la société R D  Congolaise.


dimanche 8 janvier 2017

MADAME TSHIBWABWA MUKAMBU Jeanine EN DANGER D'INSECURITE



POUR AVOIR ETE SOUPCONNEE DE LA GESTION DE COMPTE DU M23, GESTION DES INFORMATIONS SUR LE DOSSIER DE FAUSSE COMMUNE DU 19 JANVIER 2014 ET DETENTION DE PREUVES DE COULAGE DES RECETTES DES ENTREPRISES EXTRAMINIERES : MADEMOISELLE TSHIBWABWA MUKAMBU Jeanine FAISANT L’OBJET DES MULTIPLES POURSUITES PAR DES ARRESTATIONS, ENLEVEMENT, VIOL, TENTATIVES D’ASSASSINAT SOLLICITE UNE PROTECTION INTERNATIONALE
Il est d’une vérité incontestable que Mademoiselle TSHIBWABWA MUKAMBU Jeanine, de Nationalité congolaise, est née à Kinshasa le 06 septembre 1980 et est détentrice d’un diplôme de graduat en technique de l’institut Technique des Arts et Métiers  et étudiante en 3ème licence en Management de leadership d’une université de grande renommée en RDC.

 En effet à la suite de quelques mois de chômage à l’issue des ses études, la citée a été retenue sur base d’un test d’admission comme caissière ensuite contrôleur de Banque de carrière avec pour fonction d’auditeur et de contrôleur précisément à la BIAC depuis l’an 2008 jusqu’au moment où elle faisait l’objet des poursuites pour lesquelles elle sollicite par hospitalité et humanisme, une protection.

 Ainsi, au vu de toutes ses compétences professionnelles, la requérante finira par être retenue à la direction d’audit interne, considérée comme organe suprême du contrôle interne dans les Banques avec pour mandat d’analyser et de s’assurer de la pratique de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme dans la banque.

 Après plusieurs rapports d’audit, il s’est avéré selon l’information reçue auprès de son superviseur qu’un certain Jean Marie, serait impliqué avec ses amis au pillage des ressources et blanchiment d’argent aux fins de financer le M23. Par conséquent, les débits de son compte finiront par être mis sous surveillance-débit. Après l’arrestation de son superviseur, alors que ce dernier avait déjà cité le nom de la requérante Tshibwabwa Mukambu qui compliciterait selon certaine version à la gestion d’un compte bancaire, source du financement du M23, une autre version de fait rependue et véhiculée même dans les médias révélait que le présumé Jean-Marie serait et travaillerait avec le M23 dont ils sont complices dans les milieux financiers notamment dans l’institution financière FINCA où la précitée allait auditer les origines des fonds de certains clients, cause de multiples arrestations de son superviseur Monsieur, le prétendu Alain par les agences de renseignement reproché d’avoir géré le compte de M23 dans les livres de FINCA et pour s’être rencontré au cours de cette même année avec Monsieur le titulaire de ce compte.

 Après plusieurs jours de détention, Monsieur Alain Serge bénéficiera d’une liberté, alors qu’il avait déjà cité son nom pendant les aveux passés sous torture.

C’est donc le 21 Novembre 2013 que la requérante recevra une invitation des agences de renseignement pour le même objet d’arrestation que le précité superviseur, « gestion de compte d’un certain Jean Marie… et alliés issus de blanchiment avec pour mission le financement du M23 ».

Les allégations et tous les moyens de défense fournie lors de ses différentes auditions auprès de ces lieux d’interpellation n’ont jamais sauvé de justesse la requérante de cette accusation. Ce qui lui aurait valu(9) neuf arrestations, l’enlèvement, les interpellations, inquiétudes et poursuites sauf erreur ou omission, par les agents de renseignement ou des personnes non autrement identifiées malgré les quelques voyages effectués pour s’en échapper.

 Par la crainte de ces tentatives d’enlèvement et arrestations arbitraires qui ne cessaient de se multiplier, la requérante Tshibwabwa été obligée de se faire membre adhérent dans deux Organisations de la société civile et de défense de droits de l’Homme ,le 10 avril 2014 précisément à la EFIDH sous la direction de Monsieur Flavien KINGUNZA et le CEPRODHEC-CONGO BATATA NSIMBA et Guillaume MUZAMBAKANI ,président ,secrétaire et Directeur National, et cela grâce aux conseils et orientations de son frère germain, Tathy DIKANDA, déjà membre de ces deux associations depuis plusieurs années.

 Bref, étant membre de ces deux organisations de défense des droits de l’homme, elle serait traitée de plusieurs étiquettes mises en place par les agents de renseignement prédateurs dans l’intention de la nuire d’avantage et qui seraient même dans le collimateur de ceux qui menacent les actions de ces deux structures, notamment :


1. La Complicité dans la gestion de compte et financement du M23 ;

2. La Complicité dans la publication sur net des images sur la fausse commune de Maluku et Opération likofi ;

3. La Détention des informations et preuves sur le coulage des recettes des sociétés extra minières, encouragé par certaines autorités.



Ce sont donc ces deux précitées organisations dont elle est membre qui ont militées et militent jusqu’à ces jours pour la défense de sa cause et saisissent par ricochet les autorités compétentes pour information et préservation de l’image de la RDC ainsi que pour une démocratie tant prônée, malgré la suite défavorable du résultat attendu étant donné que la majorité parmi certaines des autorités restent contre les interventions des ces deux structures de défense de Droits de l’homme.

 Curieusement et contre toute attente, les agences de renseignement vont contre-attaquer ces structures de défense de droits de l’homme et organiser même de poursuite à l’endroit de ses responsables sous prétexte qu’elles sont à la disposition des informations sur les fausses commune de Maluku du 19 mars 2015 et détiennent même les preuves de coulages de recettes de la société CDC contre les autorités Gouvernementales.

 Bref, toutes ces étiquettes relatives à la détention des informations sur la fausse commune et les preuves de coulage des recettes lui ont été collées, outre la complicité de la gestion de compte du M23.

 Malgré plusieurs voyages effectués dans l’objectif de chercher refuge et échapper aux multiples poursuites et guet apens, dont à l’extérieur comme à l’intérieur de la RDC notamment : à Lubumbashi et au Sénégal qui n’ont donné aucun résultat en terme de protection, la requérante sollicite par la présente une protection internationale auprès de tout pays animé par l’hospitalité à l’égard de son opprobre et souillure de toute forme de violence sexuelle et physique connue et lance un cri d’alarme aux autres membres de la société pour la défense de sa cause combien inquiétante malgré les multiples abus enregistrés. La vie humaine étant sacrée et les droits à l’asile n’étant pas exclu.


Vernaud BATATA NSIMBA
secrétaire Général

vendredi 23 septembre 2016

RDC : LE CEPRODHEC S'INQUIETE DU HARCELEMENT ET DES VIOLATIONS REPETEES DES ACTIVISTES DES DROITS DE L’HOMME PAR LES SERVICES DE SECURITE 11/04/2016


Ce samedi 09 avril 2016, dans son point de presse du tenu par M. Guillaume MUZAMBAKANI, Directeur nationaldu CEPRODHEC en son au siège deKintambo, ce dernier a plaidé encore une fois pour qu’advienne, en RDC,un Etat de droit en prévision des élections hypothétiques qui devraient se tenir à la fin de cette année.


Tout en condamnant les obstacles à la liberté d'expression et l'instrumentalisation de la justice à l’encontre des opposants politiques pour les museler, le Directeur national Guillaume MUZAMBAKANI de CEPRODHEC s’est inquiété des violences et menaces répétéescontre les activistes de son organisation Ceprodhec, enstigmatisant, de la même
manière, les représailles contre ces nombreux défenseurs qui luttent contre l’impunité des crimes graves, de même que des actes de harcèlement contre les femmes défenseurs qui dénoncent des violences sexuelles. Il a nommément cité le cas du Dr Clémentine MubiayiKahindo, membre de l'équipe soignante du centre medico-chirurgical "La Brèche" et activiste des droits humains de l'ONG/Ceprodhec qui est activement recherchée à ce jour par les services de sécurité. Documentant les violations des droits humains en rapport à la découverte de la fosse commune de Maluku, la défenseure des droits de l'homme Clémentine MUBIAYI Kahindo est poursuivie d'atteinte à la sureté de l'Etat. C''est encore là, selon le Directeur Guillaume MUZAMBAKANI, la preuve de plus de l'instrumentalisation de la justice pour entraver le travail des défenseurs des droits de l'homme assimilés à tort comme des opposants.

Pour conclure son point de presse,M. Guillaume MUNZABAKANI a invitéle Conseil des droits de l’homme à tenir compte des signes d’alerte émis par les divers experts et institutions suivant de près la situation des droits humains en RDC, et exhorter les autorités du pays à :

1° Respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique et mettre fin à toutes les formes d’intimidation, de harcèlement, d’attaques et de représailles contre les défenseurs des droits humains, les journalistes, les opposants politiques et ’autres voix indépendantes ou critiques ;

2° Garantir un usage proportionné de la force par les forces de défense et de sécurité et strictement interdire l’utilisation d’armes létales contre les manifestants pacifiques conformément aux Principes de base des Nations unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu par les responsables de l’application des lois ;

 3° Mettre un terme à toutes les formes d’intimidations et d’actes de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre des défenseurs des droits humains, des journalistes, des opposants politiques et autres voix indépendantes ou critiques.

« Nous veillerons à ce qu’il n’arrive aucun mal à nos vaillants combattants qui luttent pour la paix et le respect des droits de l’homme en RDC et que notre sœur Clémentine MUBIAYI Kahindo soit retrouvée morte ou vivante.

La RDC vivra quelques soit les antivaleurs qui la dirigent pour le moment. »



Fait à Kinshasa, le 11/04/2016



Pour le  CEPRODHEC

Le Secrétaire Général

VernaudBatata


vendredi 19 février 2016

Droits de l’Homme : le Ceprodhec dénonce la spoliation et l’occupation illégale des concessions appartenant à autrui

Lors d’un point de presse tenue le 26 septembre dans la salle Justine-Lombo de la CBCO/Kintambo, le directeur national du Centre de promotion, de protection et de défense des droits de l’homme (Ceprodhec), Guillaume Muzambakani, a donné un ultimatum aux militaires et civils, auteurs des actes de spoliation et occupation illégale des concessions Bieme à Kinsuka/CPA, commune de Mont Ngafula, Minkoti, du clan Kinzinga, et Mayenda, dans le territoire de Kasangulu, afin de remettre les propriétaires des ces étendues dans leurs droits, sous peine de divulguer leurs noms dans la presse. Le défenseur des droits de l’Homme a menacé de divulguer les noms des auteurs de ces actes devant la presse, au cas où ces derniers continueraient à occuper ces concessions.
Dans cette action d’accompagnement de ces « victimes », le directeur national du Ceprodhec-Congo a noté, en ce qui concerne notamment la concession appartenant à Bieme Ngalisame Mokelo Richard, que ce dernier possède tous les documents qui lui reconnaissent la propriété de la concession querellée avec un groupe de militaires, qui occupe son espace et qui n’aurait, selon cette ONG, aucun titre ni droit sur ce bien. Il en serait de même, a souligné Guillaume Muzambakani, de la concession Minkoti, du clan Kinzinga, appartenant à Mme Nsanga Kisukama Hélène, occupée par une autre personne qui aurait présenté des faux documents, ainsi que de la concession Mayenda, dans le territoire de Kasangulu, qui est occupé par la carrière ARD.
Un déni de justice
Le Ceprodhec a regretté que les victimes, dans ces trois dossiers ne soient toujours pas rentrées dans leurs droits alors que la justice avait respectivement tranché en leur faveur.
S’agissant de la concession Bieme, l’ONG a noté que le jugement a été rendu en faveur de Bieme Ngalisame Mokelo depuis le 15 avril 2014 alors que pour la concession Minkoti, le tribunal, qui avait déclaré recevable et fondée, l’action de la requérante, a ordonné la destruction de tous les titres de propriété détenus par la partie citée sur la parcelle querellé, qui a été, en outre, condamnée à la plus forte peine et au paiement des dommages et intérêts équivalent à 500 mille dollars américains, pour faux et usages de faux. En ce qui est de la concession Mayenda, le Ceprodhec note que malgré la demande de suspension des travaux faite par l’administrateur du territoire, dans un  procès verbal transmis également aux autorités de la carrière érigée sur ce terrain, l’exploitation a continué. Aujourd’hui, a souligné Guillaume Muzambakani, la carrière est l’objet de spoliations multiples, de destructions de l’espace vert et même de sources d’eau qui devaient servir à l’approvisionnement des ménages de la cité de Kasangulu.
Tout en sollicitant des autorités du pays, l’application des jugements rendus, qui signifie l’instauration de l’autorité de l’État, cette ONG qui accompagne les victimes dans ces affaires, a dénoncé des menaces de mort subis par ces dernières de la part des militaires et autres civils impliqués dans ces affaires. L’organisation en appelle aussi à la vigilance des acheteurs, bénéficiant du morcellement illégal des ces terrains, afin de réclamer les sommes versées à l’achat, sous peine de tout perdre parce que le jugement condamnerait ceux qui leur ont vendu ces terrains.
Le Ceprodhec, qui requiert la compétence de l’auditeur général de l’armée dans ce dossier, plaide également pour le transfert dudit dossier au tribunal où une citation directe aurait déjà été lancée contre les auteurs de ces infractions.

Des propriétaires terriens contre la spoliation à Kinshasa et Kasangulu

Plusieurs propriétaires des concessions à Kinshasa et à Kasangulu ont dénoncé mercredi 28 octobre à Radio Okapi la spoliation de leurs propriétés par certains responsables militaires et civils influents. Le centre de promotion, protection et défense des droits de l’homme (Ceprodhec) tente de faire entendre la voix de ces personnes qui se considèrent comme victimes.
Dans un rapport publié récemment, l’ONG Ceprodhec a mis en cause certains responsables de la Police Militaire (PM) et de l’auditorat militaire qu’elle accuse de spolier les terrains notamment dans les communes de Mont-Ngafula, Masina et certains quartiers des communes du district de la Tshangu à Kinshasa.
« Il y a un réseau des maffieux qui se sont permis, en complicité avec les militaires, à morceler les concessions », accuse Guillaume Muzambakani, directeur du Ceprodhec.
Il cite à titre illustratif la spoliation, par les autorités militaires de la PM et de l’auditorat supérieur, de la concession Minkoti située dans la commune de Mongafula à Kinshasa et de l’occupation illégale par de personnalités civiles influentes de la concession Bieme située au quartier Mazal  toujours dans la commune de Mont Ngafula.
«J’ai vu le gouverneur de la ville, j’ai vu le ministre de l’intérieur et de la justice. Mais le déguerpissement qui m’a été promis de ceux qui occupent mon terrain n’arrive toujours pas », se plaint le propriétaire de la concession Bieme, d’une superficie de 5 hectares.
L’auditorat militaire promet de rendre la justice aux victimes et leur recommande de déposer des plaintes auprès de cette instance en indiquant les noms des auteurs de ces spoliations.

LE CEPRODHEC EN CONFERENCE DE PRESSE

 Le Centre de promotion, de protection et de défense des droits de l'Homme (Ceprodhec), a organisé, le 8 décembre à son siège de Kintambo, une autre rencontre avec les professionnels des médias, après son point de presse du 28 septembre. L'ONGDH a insisté, dans cette activité, dans sa dénonciation des cas de spoliation et d'occupation illégale des concessions appartenant à autrui à Ngaliema, à Kinshasa, et à Kasangulu, dans Kongo central.Dans une évaluation des résultats de son action, notamment l'ultimatum lancé aux spoliateurs de vider les concessions, le directeur national du Ceprodhec-RDC, Guillaume Muzambakani, a noté que sur les 100% des chantiers ouverts dans la concession Bieme Ngalisame Richard, 85% ont suspendu les travaux de construction. Ces derniers auraient respecté, selon cet activiste des droits de l'Homme, les circulaires et ordres intimés par le gouvernement, à travers le vice-Premier ministre et ministre de l'Intérieur, notamment par l'autorité urbaine de la ville-province de Kinshasa. « Les propriétaires de ces concessions avaient saisi l'autorité publique pour solliciter le retrait du site des hommes en uniforme et le rétablissement de l'ordre dans ces concessions », a-t-il expliqué.