Ce samedi 09 avril 2016, dans son point de presse du
tenu par M. Guillaume MUZAMBAKANI, Directeur nationaldu CEPRODHEC en son au
siège deKintambo, ce dernier a plaidé encore une fois pour qu’advienne, en RDC,un
Etat de droit en prévision des élections hypothétiques qui devraient se tenir à
la fin de cette année.
Tout en condamnant les obstacles à la liberté
d'expression et l'instrumentalisation de la justice à l’encontre des
opposants politiques pour les museler, le Directeur national Guillaume
MUZAMBAKANI de CEPRODHEC s’est inquiété des violences et menaces répétéescontre
les activistes de son organisation Ceprodhec, enstigmatisant, de la même
manière, les représailles contre ces nombreux défenseurs qui luttent contre
l’impunité des crimes graves, de même que des actes de harcèlement contre les
femmes défenseurs qui dénoncent des violences sexuelles. Il a nommément cité le
cas du Dr Clémentine MubiayiKahindo, membre de l'équipe soignante du centre
medico-chirurgical "La Brèche" et activiste des droits humains de
l'ONG/Ceprodhec qui est activement recherchée à ce jour par les services de
sécurité. Documentant les violations des droits humains en rapport à la
découverte de la fosse commune de Maluku, la défenseure des droits de l'homme
Clémentine MUBIAYI Kahindo est poursuivie d'atteinte à la sureté de l'Etat.
C''est encore là, selon le Directeur Guillaume MUZAMBAKANI, la preuve de plus
de l'instrumentalisation de la justice pour entraver le travail des défenseurs
des droits de l'homme assimilés à tort comme des opposants.
Pour conclure son point de presse,M. Guillaume MUNZABAKANI
a invitéle Conseil des droits de l’homme à tenir compte des signes d’alerte
émis par les divers experts et institutions suivant de près la situation des
droits humains en RDC, et exhorter les autorités du pays à :
1° Respecter et protéger les droits à la liberté
d’expression, d’association et de réunion pacifique et mettre fin à toutes les
formes d’intimidation, de harcèlement, d’attaques et de représailles contre les
défenseurs des droits humains, les journalistes, les opposants politiques et
’autres voix indépendantes ou critiques ;
2° Garantir un usage proportionné de la force par les
forces de défense et de sécurité et strictement interdire l’utilisation d’armes
létales contre les manifestants pacifiques conformément aux Principes de base
des Nations unies sur le recours à la force et l’utilisation des armes à feu
par les responsables de l’application des lois ;
3° Mettre un terme à toutes les formes
d’intimidations et d’actes de harcèlement, y compris judiciaire, à l’encontre
des défenseurs des droits humains, des journalistes, des opposants politiques
et autres voix indépendantes ou critiques.
« Nous
veillerons à ce qu’il n’arrive aucun mal à nos vaillants combattants qui
luttent pour la paix et le respect des droits de l’homme en RDC et que notre sœur Clémentine MUBIAYI Kahindo soit
retrouvée morte ou vivante.
La RDC vivra
quelques soit les antivaleurs qui la dirigent pour le moment. »
Fait à Kinshasa, le 11/04/2016
Pour le CEPRODHEC
Le Secrétaire Général
VernaudBatata