samedi 22 septembre 2012

Protégé par le régime «KABILA» : Un libanais menace de tuer un défenseur des droits humains à Kin



Le directeur national du centre pour le développement et la promotion des droits de l'homme au Congo, (CEPRODHEC), Guillaume Monzabakani, a rapporté être l'objet de sérieuses menaces proférées à son endroit par le patron de la société caillasse du Congo (CDC).

Le nœud du problème porte sur le fait que cet activiste des droits de l'homme a osé défendre les travailleurs œuvrant au sein de cette entreprise dont l'effectif s'élève à 69 personnes. Les droits de ces derniers seraient bafoués par le patron de la société précitée qui se trouve implantée à Lutendele, dans la commune de Mont Ngafula.

Conditions hygiéniques lamentables, sécurité professionnelle non assurée, absence d'instruments de travail (casquettes et bottes) alors que le travail se déroule dans un secteur à haut risque.

Quelques employés tels M.M Fidèle Ilongo, Jean Louis Mabiala et  Verson ayant tenté de saisir le patron à ce sujet  ont été purement et simplement révoqués. Le décompte final leur alloué a été calculé de façon arbitraire.

En plus, les 69 travailleurs sont employés à titre d'éternels journaliers, au mépris de la convention collective.

Voilà les griefs mis à charge du patron de la CDC et dénoncés par le directeur du CEPRODHEC. Pour avoir haussé le ton, ce dernier fait l'objet de menaces à cause du plaidoyer qu'il a déclenché en faveur des travailleurs en proie à l'insécurité professionnelle, ne bénéficiant d'aucun avantage social.

Fait regrettable l'employeur menaçant cite des noms des certaines personnalités acquises d'office à sa cause lesquelles assurent sa protection. Des " parapluies " pour être clairs.

Cela s'appelle trafic d'influences ou " phénomène des intouchables " pourtant quotidiennement décriés au sein de la société Congolaise.

Un autre défenseur des droits de l'homme Me Djelo Pene Kiynama ayant accompagné le directeur national du CEPRODHEC/Congo dans la défense des droits des travailleurs insécurisés au plan professionnels subit le même sort que ce dernier.

Le ministère de l'emploi, du travail et de la prévoyance sociale doit se mettre à l'œuvre pour que la législation sociale soit respectée au sein des entreprises et les droits des travailleurs respectés.
vernaud BATATA 
Secrétare Général

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