La situation qui règne au sein de la société Caillasse du Congo, CDC, préoccupent les défenseurs des droits de l’Homme. Cette entreprise qui extraie de la caillasse sur le site Lutendele, dans la concession kimbanguiste, emploie, depuis son implantation, une main-d’œuvre qui n’est pas liée à l’entreprise par un contrat de travail officiel. En tout, ce sont 150 agents qui travaillent dans des conditions infrahumaines, en lieu à risque, sans casques, ni bottes et ne peuvent bénéficier d’une dotation en lait alors que ce travail les expose à la poussière nocive à la santé.
A en croire M. Vans Dolf Renzo, coordonnateur du Centre de promotion, protection et défense des droits de l’Homme, CEPRODHEC, qui s’est tenu récemment avec la presse, son agent chargé de suivre le dossier des travailleurs de CDC fait aujourd’hui l’objet d’intimidations et menaces de tous genres de la part des personnes non autrement identifiées.
Entre-temps, le CEPRODHEC, un réseau de 12 ONGDH qui travaille en partenariat avec le ministère du Travail, l’inspection du travail et autres agences de sécurité, dépose régulièrement des rapports circonstanciés sur la situation des
travailleurs de Caillasse du Congo, sans résultat notable.
Néanmoins, des pressions avaient été exercées par quelques structures de la Société civile qui ont fait front commun avec les institutions publiques, ce qui a amené un léger changement. La situation a semblé s’améliorer. Certains travailleurs ont vu leurs décomptes finals payés et la signature des pseudo-contrats de travail qui, malheureusement, ne sont reconnus ni par le ministère de l’Emploi, ni par l’inspection du travail. Malgré les séances de travail organisées par la Société civile du secteur des droits de l’Homme et les institutions publiques, la situation n’a pas changé. Et ce, à cause de la trahison et de la manipulation de certains agents par les responsables de la société.
L’agent Sam Nsimba K. avait été instruit de suivre le dossier à partir du moment où des promesses d’engagement avaient été faites à ces travailleurs par leur employeur. Et depuis ce temps-là, il est la cible des personnes non autrement identifiées qui le menacent et l’intimident.
Dans l’entendement du réseau d’ONG de défense des droits de l’Homme, ces actes sont de nature à porter un coup dur à l’élan démocratique qui prend petit à petit forme en RDC. Actuellement, le CEPRODHEC sollicité la protection de son agent, qui a commis le seul d’avoir pris la défense des intérêts des travailleurs de la carrière employés à titre d’éternels journaliers par des expatriés.
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